Jan
Jan le bassiste
Jan part pour Antwerpen.
Jan aux lèvres brûlées recule sur le pont
la mer n'est qu'une nuit de plus et son billet
sèche dans sa poche.
La rive
est un rêve dont on
parle la langue
longtemps avant
de prononcer un mot.
Jan est seul sur le pont et
il sera seul à quai
dans la brume
hors la brume.
J'écrirai : "Jan sonne" et son père ouvrira.
Pourtant Jan déviera
changera de route et quittera Antwerpen
sans ouvrir la bouche.
Le rêve de Jan sera sans langue.
Il quittera la ville comme
il a quitté l'île et contourné
le nom du père.
lundi 27 octobre 2008
jeudi 16 octobre 2008
« Ripreso il pugnale con la mano istanca », Cellini
lundi 6 octobre 2008
Trop heureux pour être d'ici
Inscription à :
Articles (Atom)