dimanche 20 novembre 2011

Le pont de Schwerin

Le pont de Schwerin comme
Autour de la rizière de Ryukuku
Où nous cheminions
Avant que tu ne t’envoles et disperses la nuée
Je connaissais ta force
simplement te le
rappeler

mercredi 16 novembre 2011

dimanche 13 novembre 2011

Gaoth

Inishmaan
et d’autres îles que nous ne connaissons pas
S. guidé par l’aveugle dans l’auberge

il entend les hommes de passage parler
with careful english de ces manuscrits anciens dont
Le livre de Kells et p.e

sent-il qu’il doit s’enfoncer davantage dans la matière primitive de l’île - ce vent que tu dis en gaélique

samedi 12 novembre 2011

Le Caire

©CRN


Féroce concurrence des sens : regarder l'écran sans goûter à ce qui vous enrobe et que vous perdrez peut-être dans quelques minutes ?

vendredi 11 novembre 2011

Etre dans le paysage

C'est d'abord avec ce paysage désert des Cévennes que Denis Gheerbrant dialogue : "après ce petit raidillon...marcher, marcher, doucement". Et c'est du lieu de cette marche qu'il entreprend, qu'il envoie sa lettre cinématographique à son aîné qui vient de mourir : Johann Van Der Keuken.

jeudi 10 novembre 2011

mercredi 9 novembre 2011

dimanche 6 novembre 2011

"Merci de ta bonne lettre et du billet de cinquante francs qu'il contenait" - 29 juillet 1890

"[...] Une distance vécue me relie aux choses qui comptent et existent pour moi et les relie entre elles. Cette distance mesure à chaque moment "l'ampleur" de ma vie."



M. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, p. 331.

samedi 5 novembre 2011

Moor ou Mord ?

Une exaltation sereine à quitter la Mengstrasse. Pour Tony B., une fuite en Egypte sans la panique. Là-bas à Travemünde, entre terre et mer, il y aurait un nom à deviner, une vie à gagner ou perdre ?

Pariétal

mardi 1 novembre 2011

2 fenêtres dans le texte (fenêtre 2)



Denis Roche, Eros énergumène, extrait.

2 fenêtres dans le texte (fenêtre 1)



"L'arbre de la veuve" était le sésame vers la couleur

lundi 31 octobre 2011

Panoptique oblique de JC (le voir de la prison)

Peut-être voyait-il le martyre de Saturnin : cet exil perpétuel loin de la couleur; contre un mur rongé de salpêtre ; ses petits yeux comme fenêtres qui enregistraient les traits en attente de portraits qui ne se fixaient pas. Il aurait aimé descendre de la niche, parcourir les dalles à la géométrie raffinée que l'on ne remarquait jamais. Mais c'était une menace qui ne souciait personne.

Tod im paradies

La place des mains
où le corps refuse de glisser
dans cette fournaise de bleu et de vert
la dame à l’accent russe
rêve qu’elle est une caméra
sobre et destructrice
qui filme l’île d’Horta
où « un marin jadis s’installa »
repu de monde et d’étés
mais comme le jeu reprend son cours
elle quitte ces brouillards où l’idée se hasarde
au bord d’un lac où l’on ne voit que soi
ses mains se déplacent plus vite
à déraper toujours sur le tapis disputé
elle ignore que H. n’était plus revenu
qu’il ne sortait plus de l’hôpital Oboukhov, n°17



Loin de Hambourg

F. Wasmann




Elle a des lunettes marrons assorties à ses boucles d’oreille. Prise par sa lecture, elle ne manifeste aucune envie de se lever alors que les passagers se pressent vers la sortie. Le livre qu’elle lit s’intitule : «L’adoration ». Jaquette toute simple, un peu passée. Un livre d’occasion ou alors un petit ouvrage égaré dans une bibliothèque et vite emporté le matin. Roman ou essai, il provoque visiblement chez elle, un sentiment de paix qu’elle cherche à prolonger même quand le train arrive en gare.




Cap recte




"Les anguiles daurades van fer un esforç i van nedar recte cap a l'horitzó. Van continuar nedant, recte cap endavant, sense tenir en compte els sofriments del passat, recte cap a la llunyana mar dels Sargossos".

Joan Pons, La Casa de gel, p. 204.

Mardi 18 décembre 1917 (SZ)

"Ensuite, comme nous voulions nous en aller, un charivari dans toutes les langues. La tour de Babel croulant dans la Bahnhofstrasse de Zurich : Saccharoff et deux peintres russes, Clothilde van Derp, Bianca Segantini, l'Alsacien Goll, de jeunes Polonais et Français, un pêle-mêle de langues ! Et tous de descendre la rue illuminée, bras dessus, bras dessous, riant et chahutant dans toutes les langues." S. Zweig, Journaux, 1912-1940.

Palavras de luz

Photo : CRN, Lisbonne, 2011
Plusieurs mètres devant toi
tu prends la photo
échappée de ce film qui se déroule sous tes yeux
le murmure de la lumière
réminiscence d'Aurore

vendredi 21 octobre 2011

La boutique de JC

Et derrière la devanture, derrière la flagellation, derrière le Louvre
et derrière Jaume
derrière une éternité d'histoire de l'art
le J comme dans ci-gît
celui du jeu
et le C qui n'attend pas très loin
que par le geste la torture reprenne



*
Au sacrifice qu'offrait la boutique
il préférait celui de Marsyas
qui nous faisait plus ouvertement complice
de ce que l'on souhaitait

jeudi 22 septembre 2011

Los soldados del Collell

Estrellita Castro cantando "Suspiros de España"



Para Miralles, Bolaño y Cercas

dimanche 5 juin 2011

dimanche 16 janvier 2011