En haluasi

Comme une lectrice qui aurait eu le temps

Baustelle

Stiina Saaristo à l'institut finlandais

Encore une semaine pour voir quelques unes des oeuvres étonnantes de Stiina Saaristo, jeune artiste exposée à l'Institut finlandais.

"Kuppi Kahvia", sanot

Voir sans être vu

S'arrêter

Cette nuit qui aveugle

Automne

"Les liaisons dangeureuses", page 52

Sem a tua certeza

kaffeblommarna

On évacue, on évacue

...des babyrockers lapons de Norvège, The Blacksheeps ("ils se sont imposés à Trondheim"), aux musiciens plus accomplis de Beirut et de leur carte postale d’Italie... errance salutaire, faute de forêts (ilman metsiä, kuka olet ?). Ca bourdonne dans le quartier... il faudrait évacuer même si la guerre n'est qu'une métaphore fatiguée (mais toujours sûre et rusée).

ПОЛНЫЙ И ПУСТОЙ

Ce pourquoi tu marchais

Morning brain

Louise Epstein, qui anime Biblioteket sur la radio publique suédoise, a récemment donné la parole à deux New yorkais bien connus à Stokholm comme à Paris. Durant l'interview et entre deux considérations sur le couple qu'elle forme avec Auster, Siri Hustvedt insiste sur ce moment magique du matin où écrire devient possible. Louise pense alors très fort "i morgon" et l'on a plus peur du suédois.

Une renaissance

Stèle pour le poète né aujourd'hui

Hans Thill, auteur et traducteur allemand animateur du site Poetenladen, a eu l'idée d'honorer des poètes récemment décédés en publiant certains de leurs textes - formant autant de stèles.

*

Pourquoi ne pas inverser le geste commémoratif, ainsi rendu au printemps du monde, et honorer le poète né ce matin ? Celui que nous ne lisons pas encore mais dont nous ne pourrons nous passer dans 20 ou 30 ans. Pourquoi pas ?

Ecoutez Dannie Abse

"I want to write something simple"... démarre Dannie Abse, le poète gallois qui a fêté il y a peu les 60 ans de la publication de son premier recueil.

Ecoutez-le donc encore pendant trois jours sur le site de l'émission The Verb.

PS : ceux qui aiment Will Self pourront aussi entendre ce dernier lire, de sa belle voix de basse, l'un de ses textes "psychogéographiques" pleins d'humour sur Dubaï.

Ecoutez Bianca Maria Frabotta

Bianca Maria Frabotta, poétesse et universitaire italienne née en 1946 à Rome, dit elle-même son poème "Acer note 350" sur le site de Fahrenheit, émission littéraire génialissime de la RAI 3.

Mauvais : nous le sommes peut-être encore

Pièce d'un puzzle que l'on appelle écrivain. Charlotte Mendelson auteur à succès de « When we were bad » est une ancienne critique de 35 ans sur laquelle on pouvait, l'année dernière, voir une petite vidéo, tournée pour the Guardian. Charlotte maîtrise sa promotion (aller jeter un coup d'oeil à son impeccable site conçu par un certain Terribleman), sait comment se tient un livre devant la caméra et provoquer cette urgence qui poussera le lecteur potentiel à taper encore son nom sur le Net, l'année d'après. Inspirée, elle raconte combien elle aime raconter ces moments où les gens sont sous pression, évoquer, comme si c'était la première fois que nous l'entendions, sa petite prison familiale.

Sonate de l'homme bon

Comment remercier un agent de la Stasi qui vous a sauvé la vie ? Ecrire un récit ? Mieux, lui dédicacer un livre (La vie des autres).

#3

Guernika

Pythique 1

redeviens ce que tu es

Hors de proportion

Ange échappé de chez Lydia Flem. Aucune inquiétude, il y retournera.

Jour de paix (8 mai 2004)

Jour de Paix ? Ce passé (la deuxième Guerre mondiale) est parasité par notre apocalypse quotidienne.

Dans le train, une jeune femme délaisse son journal (que bien peut-il y avoir à lire aujourd'hui ?) pour ce livre de Martin Amis que je lisais à Conques : "Réussir". Je me revois bien tourner les pages, poser le roman ouvert sur la table, écarter les rideaux de la fenêtre basse et regarder l'abbatiale.

Ici qu'il faut dire nos torts

sacs alignés près du portail
la pelouse
tondue hier

ce matin il enterre sa femme

qui pense au dernier tableau du
Titien ?

Hanté par Niépce 3

je n'ai su dire d'autres mots que : "c'est déjà trop tard"

Yön omakuvansa : portrait du portrait

trait pour trait silhouette qui s'extrait de la nuit pour mieux s'y fondre : qui commande,

Karri Koko ?

Ela, não é assim

D

Avant le black out

Flaque

Marque-page

Je retrouve la photo 023. Tu la regarderas demain, prenant mon mégot pour allumer ta cigarette. A qui avais-tu offert le livre ?

7h30

Le client, sorti très vite, fume. Le café, attend. "Niels Bohr fit pourtant un pas de plus". Je ferme le livre qui continuera bien de marmonner sans moi. Un express encore. Cadeau et châtiment. La journée s'annonce tiède de promesse. Non, elle "n'annonce" rien. La tasse, le reflet, le client. Le bar n'est pas encore une scène. Simplement, je ne voulais passer à côté mais être comme dans une épaisseur qui s'oublie. C'est presque réussi.

Ce que tu nommes fatigue

Je poste le loyer de D., toujours à New-York. St-Lazare, 17 francs 50 pour venir jusqu'à toi ! sans même lire le journal (grève) ou pleurnicher sur mon sort dans le carnet spiralé bleu (ou si peu). Je suis ignorant de tout, comparé au moindre gosse de la place. Oui, inculte, mais pas encore méchant.

Soft power

Puisque nous serions entrés dans le siècle du Care. Page d'acier arrachée aux marges intérieures des bonnes intentions ?

L'ordre des traces

C'était le journal

Le journal de l'année 94, taille de caractères 1. Je n'avais pas trouvé plus petit. Stries irrégulières qui empilaient les mois et les mots sur quelques cm2.