La place des mains
où le corps refuse de glisser
dans cette fournaise de bleu et de vert
la dame à l’accent russe
rêve qu’elle est une caméra
sobre et destructrice
qui filme l’île d’Horta
où « un marin jadis s’installa »
repu de monde et d’étés
mais comme le jeu reprend son cours
elle quitte ces brouillards où l’idée se hasarde
au bord d’un lac où l’on ne voit que soi
ses mains se déplacent plus vite
à déraper toujours sur le tapis disputé
elle ignore que H. n’était plus revenu
qu’il ne sortait plus de l’hôpital Oboukhov, n°17
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1 commentaire:
La dame à l'accent russe je l'ai connu. Elle ne parlait que pour nous engueuler. Une folle qu'il aurait fallu envoyer à Horta ou sur la lune !
Ne la réhabilitez surtout pas !
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