ora ti guardo", Patrizia Cavalli.
Pourtant l'être aimé est introuvable.
"La mort de Martin est un coeur vivant" se répète la narratrice du Lit de Dominique Rolin. Le cherche-t-elle dans les sombres plis de ce lieu où elle aimait le mordre pendant l'amour ? Désormais, c'est elle qui est mordue. Déjà le serpent s'éloigne et elle le laisse faire. Là-bas, cet autre lit déborde de souffrance. Ici, la présence de Martin est si ancrée dit-elle qu'elle en devient inutile. C'est de ce paradoxe obsédant qu'elle nourrit son regard scrutant une fois encore le lit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire