Tout à côté, une chercheuse consulte un manuscrit énorme. Un manuscrit médiéval peut-être avec ces partitions enluminées qui me faisaient rêver, enfant. Je reste pensif, un peu ébloui. Pour le coup, mes documents paraissent bien banals : ils ne s'agit que de rapports administratifs écrits à la machine, avec tampons, vagues signatures, en-têtes officiels. Parfois tout de même, des ajouts griffonnés : des précisions, des commentaires signés. C'est tout. Ou presque. Il y a quand même le fait que derrière chacun de ces textes gris, de ces mots pâles gisent ces choses effroyables relatives à la PIDE, la Gestapo de l’époque de Salazar ; la guerre coloniale au Mozambique ; les prisons infâmes…
mercredi 17 octobre 2007
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