mardi 23 octobre 2007

F de Fenster

1.
vision de ta robe
ces deux étés de percale
surjetés
cette petite projection privée par
la fenêtre
écran sans fin
la force de ta fatigue
austère et pleine de nos vies
qui dans le jour renonçaient à
l’amour

2.
comme on
s’applique à dire le mot
- aussi lisse qu’un mur -
comme il n’est plus le roi de la forêt
il peut tester le pouvoir de cette profération
sur les êtres qu’il rencontre
et voilà comment
à l’aide d’un mot nouveau
et débarrassé du pouvoir qui l’encombrait comme une
maladie mortelle
voilà comment
celui qui avait perdu son
nom
fit de toi
l'objet même de la rencontre
- ce futur lointain du poème

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