Cette "alliance" (L'Alliance de la poésie et de la musique, Galilée) si raisonnable que nous propose Bonnefoy entre poésie et musique, prises comme lieux séparés, balisés. Passant d'un salon l'autre, s'essuyant les pieds au paillasson de la raison.
Oubliant peut-être ces forces, celle du "tonnerre profond" (Aux arbres) dont il nous communiquait, autrefois, la violence à venir, mais que Jean-Pierre Faye (Eclat Rançon, La Différence), endosse disant le chant qui brûle et déchire.
C'est moins l'alliance que la brume vivifiante des terres mèlées que cherche tout poète foulant la douceur appolinienne. C'est moins le parcours aisé dans le site apaisé, que la course folle du chaman. C'est cela la musique du poème.
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